Il est l’une des figures mondiales de l’art urbain, aux côtés de Banksy ou Shepard Fairey. Invader entame son projet d’invasion globale en 1997. Depuis, il a posé plus de 4000 mosaïques dans les rues des plus grandes villes. Toutes référencées, elles sont publiées dans des cartes et des guides d’invasion. Elles sont également géolocalisées et peuvent être désormais chassées via l’application «Flash Invaders».

En parallèle de son travail de rue, gratuit et destiné à tous, Invader développe depuis 1997 un travail d’atelier. Basé sur le pixel, il peut prendre la forme de la mosaïque similaire à celle de la rue ; on parle alors d’Alias. Mais il se décline également en Rubik’s cubes (Invader parle de Rubik Cubisme, depuis 2005), en kits d’invasion, en céramique et pâte de verre sur panneaux, ou encore en lithographies et sérigraphies.

De 2009 à 2015, la galerie Le Feuvre puis Le Feuvre & Roze a représenté Invader en France. La galerie est une provenance de référence en ce qui concerne le travail de l’artiste. Elle lui a consacré trois expositions : 1000 en 2011, puis Invader : Masterpieces en 2017 et enfin Invader : Part 3, en 2022.

Pour la première fois, la galerie Jonathan Roze présente un ensemble de lithographies et sérigraphies, toutes référencées dans le catalogue raisonné édité par l’artiste : Prints on Paper.
Un alias de Hong-Kong, HK-50, est également à découvrir.